lundi 2 juillet 2012

Fin de la route et retour surprise!

 Fin de la route.
Je suis rentré à la maison entier et heureux!
Arrivé samedi soir à Arlon,
j'ai été accueilli par Marie, Christophe, Nathan et Maureen
Nous avons échafaudé un plan 
afin de surprendre mes parents et ma petite sœur
qui me croyaient encore en Italie...
Marie a invité mes parents et ma sœur à venir chez elle pour un barbecue.
Christophe, lui, a rechargé la batterie de la caméra, afin d'immortaliser la scène.
Tout était prêt; à présent, il fallait attendre le lendemain.
Après une bonne nuit de sommeil (la première pour moi depuis longtemps!),
le moment tant attendu est arrivé.
Mon père, ma mère, Domi et Abdou sont enfin arrivés.
Enfermé et caché dans une chambre, j'ai entendu Marie tousser.
C'était le signal.
Christophe les avait emmenés à l'extérieur, dans la cour de la maison
Prétextant qu'il voulait faire une photo, il se mit à les filmer à leur insu.
C'est à ce moment que je suis sortit calmement de la maison...



lundi 25 juin 2012

Croatie


 
Bonjour!
Désolé pour le retard.
J'ai beaucoup à raconter. Trop, en réalité.
Alors je tenterai de faire court et décrire en suffisance tout à la fois.

A Ancone, le matin de prendre mon bateau, j'ai rencontré Facu (prononcer "Fakou").
Facu est un argentin qui a commencé un voyage en solitaire et nous avons le même âge.
Nous partons tous les deux, le même jour, pour la Croatie et tous deux nous partons en bateau.
Un bateau différent; lui part à Zadar et moi à Split. Tout ne peut être similaire :).
Musicien, blagueur, optimiste, extraverti, et d'une grandeur d'âme étonnante.
Facu est l'homme le plus heureux que j'ai jamais vu.

Huit heures d'attente pour le ferry nous ont permit de faire connaissance.
Nous avons marché dans Ancône, partager un repas, et surtout bien ri.
Lorsque l'heure de prendre le bateau est arrivée, nous nous sommes séparés
Facu m'a lancé: "Nous nous croiserons peut être en Croatie, et nous boirons une bière!"

J'ai apprécié le voyage en bateau. Pour tester, j'ai opté pour une cabine.
Lorsque je suis arrivé à l'embarquement, une des deux femmes, japonaise, me dit en pointant du doigt mon appareil:
"Ho, je veux absolument le même!"
Lorsque je lui ai demandé si elle possédait déjà un réflex, elle m'a répondu avec un sourire:
"Non, mais j'économise pour en avoir un!"

Arrivé dans ma cabine, j'ai découvert que j'étais seul. Quatre lits et une salle de bain pour une personne.
J'avais du choix. Je n'étais plus habitué à cela.
J'ai opté pour le lit du bas.
Je suis sortit, j'ai pris quelques photos mais vite fatigué, je suis allé me coucher.



Arrivé à Split, j'ai pris un café puis sur un coup de tête, un bus pour Zadar.
Je venais dy voir un hôtel intéressant; ancien studio de mannequin.
Je souhaitais voir cela!
Trois heures plus tard, j'étais à Zadar. J'ai mis du temps à trouver l'hôtel (littéralement, j'ai traversé trois fois la ville) mais cela en valait la peine.
Les propriétaires m'ont parfaitement accueillit et je me suis très vite sentit comme à la maison.
Partout des agrandissements de photographies réalisées par Anna.
Anna, la propriétaire, est avant tout photographe. Elle voyage à travers le monde à la recherche de femmes qui deviendront les nouvelles égéries des grandes maisons de mode.
Elle travaille avec Londres, et voyage aux quatre coins du monde.
L'homme de sa vie, c'est Toni.
Grand gaillard, brun, lunettes de soleil et pas pressé du tout; à peine plus âgé que moi, ses journées consistent à s'occuper de l'hôtel.
D'ailleurs, ce n'est pas vraiment un hôtel, mais plutôt un grand loft.
Il s'agit d'une grande pièce extrêmement lumineuse, arrangée et décorée par Anna.
Une cuisine et une grande salle commune, le lieu est propice aux rencontres.
Et des rencontres, j'y en ai fait beaucoup!

Studio Hostel
Studio Hostel

Toni


Le bar où nous nous retrouvions presque tous les soirs

Anna

New-Yorkaises = Nice girls

En parlant de rencontres, devinez qui j'ai croisé en plein Zadar à la sortie d'une ruelle, le soir même?
Facu, biensûr! Il se promenait avec son maté (sorte de thé argentin, absolument délicieux! A essayer!).
Il avait choisi le Old Hostel. Bon petit hôtel rempli de gens intéressants, mais quand je lui ai parlé du Studio de la gentillesse et de l'originalité des gérants, il a choisi de me suivre et de peut être rester une nuit.
En réalité, nous nous y sommes tellement plu que nous y sommes restés six jours!
Tous les jours étaient remplis de rencontres,
de marches dans la vieille ville, de voyages en bateaux,
de découvertes d'îles et de merveilleux moments où Facu jouait de la guitare.

Après midi plongeons dans une mer délicieuse!
Facu

Facu
En bref, nous avons passé et j'ai passé des journées extraordinaires à Zadar.
Alors, si vous n'êtes pas timides, que vous aimez faire des rencontres
et que vous vous rendez à Zadar,
Allez au Studio Hostel!

J'ai finalement quitté Zadar (Facu voulait voir le parc national de Plitvice et je l'ai accompagné).
Le parc est fantastique. L'eau est pure. La nature dans toute sa splendeur.

Plitvice

Plitvice
Seul problème, c'est qu'à 35 degrés, la tentation est forte de sauter dans l'eau.



Après Plitvice, nous nous sommes rendus à Zagreb.
Capitale de la Croatie, Zagreb est une très belle ville, mais il y fait incroyablement chaud.
Une chaleur lourde et pesante.
Heureusement, ici aussi les gens sont biens! Nous avons trouvé un endroit où dormir appelé le "Mali Mrak".
Ici encore, un endroit propices aux rencontres.
Finlandis, russes, chinois, néo-zélandais,...

Pris d'une envie d'être seul à nouveau, j'ai fait mes adieux à Facu et aux autres
Et je suis partit pour la Slovénie. Je ne suis resté qu'un jour à Ljubjana où je me suis surtout reposé.
Puis je suis repartit vers le Nord/Ouest, direction la maison!

Je suis donc sur le chemin du retour. Je suis à la fois heureux et fatigué.
A bientôt!




PIERRE

mardi 12 juin 2012

lundi 11 juin 2012

Rome




Je ne suis resté à Rome que trois jours et deux nuits.
Peu de temps, me direz-vous
C'est vrai. Cela dit...
Du temps, je n'en ai pas tellement
Et puis il n'en faut pas tant pour apprécier la ville.

Dès mon arrivée, j'ai été conquis.
Le pays de la "Dolce Vita" possède une douce capitale.
D'abord païenne, et puis chrétienne
Grandiose, son histoire interpelle.
De Rome, nous savons que tous les chemins y mènent
Que le pape y règne
Que César y a vécu ses années de gloire
et que la circulation est un enfer.
Les jeux du cirque, outre le sang, ont fait couler beaucoup d'encre
Et c'était émouvant de déambuler dans les gradins du Colisée.
J'ai pu également admirer l'arc de Titus
Le panthéon et la fontaine de Trévi.
La fontaine était bondée de monde.
D'après la tradition, 
et comme chacun le sait
(je ne le savais pas)
Quiconque jette une pièce dans ses eaux reviendra à Rome
Et évidemment, la place était bondée.
Je souhaitais prendre une photo originale
J'ai regardé autour de moi et je pensais repartir bredouille
Quand j'ai remarqué qu'un hôtel faisait face à la fontaine.
Armé de culot, je me présentai à la réception:

- Bonjour!
- Bonjour, monsieur. Que puis-je pour vous?
- Voilà, je doute que cela soit possible, mais j'aimerais prendre une photo de la fontaine 
depuis la chambre qui lui fait face. 

L'homme me regarde, un peu surpris.
Je continue:

- Est-ce que c'est possible?

Il me sourit, un peu embêté.

- Monsieur, je suis désolé, je suppose que vous me comprenez
mais la vue de la fontaine est le privilège offert à nos invités les plus fortunés...

Je souris, aussi.

- Je comprends, oui. Désolé, c'était ridicule. Au revoir!

Fier d'avoir essayé, 
j'ouvre la porte et m'apprête à sortir quand je l'entends ajouter:
- ... mais je suppose que je pourrais quand même 
vous amener dans cette chambre... Non?

Cinq minutes plus tard, je suis sortit de l'hotel
Avec la certitude d'avoir une photo originale.

Unique!
Un peu ratée même.

Je ne peux malheureusement, 
vous parlez plus longuement de cette ville sans prendre des heures
Actuellement, j'essaie de tenir à jour ma correspondance 
et je dois admettre que j'y parviens assez mal.

Je suis revenu à Ancona, d'où je compte partir pour la Croatie.
Comme le port est fermé le lundi, je n'ai pas pu partir aujourd'hui.
Mais je compte bien partir demain.

Je vous souhaite la plus merveilleuse des soirées.



PIERRE

dimanche 10 juin 2012

Italie



Mercredi, j'ai quitté la Grèce
A partir d'Igoumenitsa, j'ai pris un bateau pour rejoindre Ancona.
Dans le but de visiter Rome.
Ce n'était pas prévu au départ; j'en ai simplement eu envie.
Debout sur le quai, j'étais impatient de vivre cette nouvelle expérience.
J'avais déjà voyagé en bateau mais ce n'était, cette fois-là,
Qu'un voyage d'une heure pour rejoindre Londres.
Là, la traversée prendrait davantage de temps.
Lorsque le bateau est arrivé je l'ai trouvé impressionnant.
En pleine nuit noire, il approchait du dock, tout feux allumés.
Lorsque je suis monté à l'intérieur, 
j'ai vu des jeunes qui comme moi allaient dormir sur le sol.
Je me suis joint à eux, j'ai déplié mon sac de couchage et mon tapis de sol
J'étais fatigué.
J'ai attaché mes affaires à mon sac de couchage (on ne sait jamais)
Et je me suis aussitôt endormi, bercé par le bruit de la salle des machines
Nous dormions juste au dessus.
Six heures plus tard, je me suis levé, reposé.
Les hommes du bateau nettoyaient déjà le pont au tuyau d'arrosage.
Certains campeurs s'étaient placés trop près du pont, ils ont eu quelque surprises.
J'ai rangé mes affaires et je me suis dirigé vers le restaurant, 
mon grand sac sur le dos; j'avais besoin d'un café!
Là, j'ai croisé un homme d'équipage qui s'est arrêté et est venu vers moi:
- Vous ne voulez pas poser vos affaires près des autres passagers?
- Disons que j'apprécierais de ne pas me faire voler, alors je garde mes affaires avec moi.
- Sur un bateau...? Mais vous voulez qu'ils aillent où vos voleurs?
Quoique bancal, l'argument ne manquait pas de sens
Et comme je n'étais pas contre le fait de poser un peu mon sac de 18 kilos
J'ai suivi son conseil.
Note: il n'y a pas eu de voleur.
J'ai pu prendre un excellent café, mais je voulais aussi me rendre sur le pont supérieur
A l'extérieur, là où je pourrais voir la mer.
Arrivé sur le pont, appréciant la vue, je me suis assis
Et j'ai lu, au milieu des bourrasques de vent.

Un plaisir...!

Je pense n'avoir fait que cela, jusqu'à Ancona.
Le bateau, lui, est arrivé 18 heures plus tard.

PIERRE


Un article sur Rome, bientôt!
D'ores et déjà, il est possible de voir de nouvelles photos,
via l'onglet ITALIE.

jeudi 7 juin 2012

Athènes

Bonjour!

Je suis resté cinq jours en Grèce.
J'ai vu les villes d'Athènes, de Thessalonique et la ville portuaire d'Igoumenitsa.




Athènes est une belle ville. Elle balance entre histoire et modernité.
J'ai beaucoup aimé me rendre à l'acropole.
Les temples toujours debout, 
témoignent de la passion qu'avaient les grecs 
pour la religion.

C'est une impression étrange que de marcher au milieu 
de toutes ces colonnes
Tout a été imaginé et construit de manière titanesque
C'est à se demander si ce sont bien des hommes 
qui ont construit ces temples
Ou des géants.

La finesse des sculptures m'étonne.
La beauté des monuments m’impressionne.
Et pourtant, aujourd'hui ces temples sont des ruines.
Bien que debout, ils ont perdu leur raison d'être.

Qui vient encore adorer Artémis?
Qui vient encore implorer Zeus?





De là, je me suis rendu à Thessalonique.
Je ne m'étendrai pas sur cette ville tant elle m'a déplu.
Disons qu'elle représente tout ce que le monde moderne fait de "mieux".





Igoumenitsa m'a vraiment plu.
Ville portuaire sans grandes envergures,
 elle accueille pourtant des bateaux de toute l'adriatique.
Ville toute simple, elle n'a pas beaucoup pour plaire
Mais elle m'a plu 
car peut-être elle était ce dont j'avais le plus besoin
Douce, calme, gentille au travers de ses habitants.
Et par dessus tout, une mer apaisante et non pas balnéaire
Pas de touriste; du moins, je n'en ai vu aucun.
Les habitants sont prêts à tout pour rendre service
Amicale, une famille tenant une petite auberge
M'a inondé d'attentions en tout genre.
je décidai d'y passer la nuit et donna mon passeport.
(Jusque là nos conversations avaient été en anglais)
Je montais l'escalier avec mon sac 
lorsque j'entendis la fille de la réception me crier:
"Hé, pourquoi toi tu me dis pas que tu parles français?!"
J'appris que sa famille avait passé une grande partie de sa vie 
en Belgique
Elle avait appris le français là-bas.
Et elle venait de voir que je venais de Belgique.

J'ai passé de bons moments là-bas.
C'était vraiment bien ce qu'il me fallait.
Un endroit calme et des gens biens!

Désolé, j'ai "couru" pour écrire cet article.
J'espère qu'il sera lisible!

PIERRE


vendredi 1 juin 2012

Rencontre éphémère.


Je n'avais presque rien mangé de la journée
Et depuis mon arrivée à Athènes,
je m'étais focalisé sur la recherche d'un petit hôtel.
Donc, après avoir posé mon sac,
j'entrepris de trouver quelque chose à manger.
Je trouvai rapidement un petit restaurant
Celui conseillé par le réceptionniste du Backpacker.
Après avoir passé ma commande, 
je me suis assis à une table où il n'y avait personne
et j'allais commencer à lire lorsque Olivia est arrivée.
Olivia est canadienne anglophone.
Elle a 19 ans et a entrepris un voyage en solitaire.
La solitude faisant,
Lorsqu'elle a remarqué que j'étais seul
Elle n'a pas hésité à me proposer sa compagnie.
Nous avons parlé de tout et de rien
Elle m'a bien fait rire lorsqu'elle a essayé de dire: "Monsieur"
Qu'elle prononçait: "Meussiouu

Nous étions tous les deux très fatigués.

Ce matin, elle est venue me dire au revoir.
Elle s'est envolée pour Londres.

PIERRE



Contrôle à l'aéroport.


J'ai été contrôlé a l'aéroport. 
A l'entrée, une dame a demandé mes papiers.
Puis elle m'a interrogé en anglais:

"Où allez-vous?"
"Pourquoi êtes-vous venus en Israël?"
"Pour quelle raison?"
"Avez-vous des amis en Israël?"
"Comment s’appellent-ils?"
"Où vivent-ils?"
"Où avez-vous passé ces trois semaines?"
"Chez qui?"
"Pourquoi?"

Puis, comme je voyageais seul
Et que cela lui paraissait suspect
Elle m'a demandé de la suivre
et de sortir mes affaires.

Tandis que j'ouvrais mon sac, j'ai regardé sa montre.
Il était midi.
L'avion décollait à 13H30.

Elle procéda à une fouille méticuleuse
Puis subitement, ses doutes s'évanouirent 
et elle me rendit mon passeport. 

Le contrôle passé, 
(et vingt minutes plus tard)
je me suis empressé de rejoindre le guichet pour l'enregistrement.
Devant moi, attendaient seulement quatre personnes.
Un homme arrive, il demande leur passeport.
Une fois tous les documents en sa possession,
l'homme regarde les visages et comparent avec les photos.
Il demande d'enlever les chapeaux, les lunettes.
Satisfait, il commence l'interrogatoire.

Cinq minutes plus tard, mon tour vient.
Je donne mon passeport et espère passer rapidement.

Raté.

L'homme semble m'apprécier; 
il prend plus de temps avec moi.

"Vous vous appelez comment?"
"Quel âge avez-vous?"
"Je vois que vous avez été au Niger, pourquoi?"
"Qui connaissez-vous là-bas?"
"Comment l'avez-vous rencontré?"
"Depuis combien de temps le connaissez-vous?"
"Est-ce la première fois que venez en Israël?"
...
A la question: "Où allez-vous maintenant?" 
Je réponds:
"En Grèce, si toutefois je parviens à avoir mon vol..."
Je lui montre ma montre...

Il regarde l'heure, il me regarde. 
Il sourit.
"Votre passeport, monsieur. Bon voyage."

Je me dirige rapidement vers le contrôle des bagages.
Là, à nouveau, je suis placé sur le côté.
J'apprends qu'il y a un problème et que mon sac va être fouillé.
Ha?

Je regarde l'heure:
12H40
Et là, je me dis en moi-même:
"Je vais rater mon vol..."

Mes affaires ont été fouillées, rangées puis sorties à nouveau.
Mes papiers vérifiés et revérifiés.
Mes affaires furent étalées
 Les femmes de la sécurité 
manipulèrent mes vêtements à l'aide de gants 
et effectuèrent des prélèvements au moyen d'instruments sophistiqués.
Pendant ce temps le temps filait 
Et les guichets n'allaient pas tarder à fermer
Heureusement, une des femmes remarqua mon embarras
Elle remit mon passeport a son collègue armé 
afin qu'il effectue pour moi l'enregistrement

Je m'impatientais cependant, mais suis resté calme
Lorsqu'elles eurent terminés, 
Toutes mes affaires étaient éparpillées.
J'ai tiré un peu la tête.
Quand j'eus fini de ranger mes affaires, 
la responsable me pria de la suivre. 
J'ai cru un instant que tout cela allait recommencer 
mais elle me fit passer devant la file, 
récupéra mon billet, me rendit mon passeport
et fit enregistrer mon bagage en soute. 
Elle me pria encore de la suivre.
 Elle ouvrit les portes,
et me fit passer devant la foule. 
En chemin elle sembla intéressée, 
et me posa des questions sur mon voyage. 
Chemin faisant, nous arrivâmes au dernier poste de contrôle
A nouveau, elle me fit passer devant la file,
puis, souriante, elle me souhaita un bon voyage.
 
PIERRE

jeudi 31 mai 2012

Je quitte Israël.

Je quitte Israël.
Je suis partagé entre la tristesse de quitter ce pays
et la joie de poursuivre mon voyage.
Je m'envole bientôt pour Athènes
De l'antique cité je marcherai, ferai du stop jusqu'en Bulgarie.
De là, je remonterai les Balkans, 
en passant notamment par le Monténégro
où des paysages magnifiques 
et de nouvelles rencontres n'attendent que moi.
Mais Israël me manquera.
Je remercie Dieu qui, dans Sa bonté
m'a ouvert toutes les portes
et m'a donné l'argent en suffisance
"Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende!"
Ce voyage a été guidé par Dieu
Car quand on se tourne vers Lui
Il ne renvoie jamais à vide
Il ne renvoie jamais celui qui vient à Lui.
Je le remercie car j'ai du lui faire confiance 
et marcher à l'aveugle
Mais il ne m'a pas laissé un seul instant!


Je vous laisse avec le Psaume 23.


"L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien. 
Il me fait reposer dans de verts pâturages, 
Il me dirige près des eaux paisibles. 
Il restaure mon âme
Il me conduit dans les sentiers de la justice
A cause de son nom. 
Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort 
Je ne crains aucun mal car tu es avec moi 
Ta houlette et ton bâton me rassurent. 
Tu dresses devant moi une table face à mes adversaires 
Tu oins d'huile ma tête et ma coupe déborde. 
Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront 
Tous les jours de ma vie
Et j'habiterai dans la maison de l’Éternel 
Jusqu'à la fin de mes jours."


PIERRE

mercredi 30 mai 2012

Lac de Tibériade ou Mer de Galilée.









Un peu décu par le côté balnéaire de Tibérias
J'avais tout d'abord cru ne jamais aimer la région du lac de Galilée.
Et puis j'ai découvert que j'avais tort.
Ce matin, je me suis levé avec l'envie
De ne pas rester sur cette mauvaise impression.
Je me suis levé tôt et j'ai commencé à marcher vers Capernaum.
La ville antique est située au nord de Tibérias
17 kilomètres, donc 3 heures de marche à bonne allure.
Sur le chemin, la beauté du lieu s'est révélée enfin.
En témoignent ces modestes photos.
Je me suis arrêté auprès des ruines de la Synagogue.
Ici et là, des piliers, des colonnes sans mémoire
Donnent l'impression de vouloir soutenir le ciel.
 Comme si elles n'avaient pas remarqué que le toit n'existe plus.
Les touristes se prennent en photo devant les ruines.
Je me demande combien de personnes ont pu vivre et prier dans ce lieu.
D'humeur nostalgique, je me dirige enfin vers la mer.
Les vagues rencontrent doucement le rivage
Tandis que les oiseaux blancs les survolent.
Les pieds dans l'eau, assis sur les rochers
Du pain entre les dents
Je me dis que je n'aimerais être nulle part ailleurs
A cet instant.

En ce moment, j'écoute beaucoup
"All my days", d'Alexi Murdoch
que je trouve merveilleuse.

 PIERRE


samedi 26 mai 2012

Passeport marin


Depuis mon arrivée à la mer rouge,
l'idée d'aller nager ne me quittait pas.
La fournaise et l'air sec même 
amplifiaient ce désir.
Nous nous sommes alors rendus à la plage
Anna, François, Kévin, Rahel, Noah et moi
et nous nous sommes installés 
sur les chaises longues.
Les parasols dispensaient bien quelque ombre
Et la chaleur était moins importante
Mais la mer me narguait.
ses eaux semblaient si fraîches...

N'y tenant plus, 
je courus dans l'eau et me mis à nager!
Ô bonheur!
Après avoir nagé quelques minutes, 
je m'arrêtai et regardai vers la plage. 
Fier d'avoir nagé si loin
L'idée me vint de faire la planche 
pour profiter du soleil...

Quand soudain!
je pris conscience que mon passeport 
était resté dans ma poche!

Je le sortis de l'eau 
et me mis à nager énergiquement.
Arrivé sur le rivage, j'entrepris de le faire sécher.
Heureusement, le passeport sécha rapidement
Il redevint comme neuf.
Et j'en fus quitte d'une bonne frayeur.
  

A présent, je ne puis plus cacher
Combien je suis tête en l'air...

PIERRE


Eilat - Shelter


Je n'ai pu me connecter pendant dix jours
Je n'ai pu publier quelque article
Je ne suis pas content car j'ai perdu du temps
En somme, j'ai gagné en retard

J'ai quitté Ein Gédi et la mer morte, mardi
Arrivé à Eilat, où je suis resté trois jours,
J'ai rencontré des personnes merveilleuses
Si vous vous rendez un jour en Israël
Et que vous décidez de passer par Eilat
Rendez-vous au Shelter Hostel
C'est un peu compliqué, un vrai labyrinthe
Si vous y parvenez, vous ne le regretterez pas.
Cet hotel a été fondé par John Pex.
Un chrétien et un homme fabuleux.
Le travail accomplit à cet endroit est merveilleux.
Un jour, John a reçut une Bible.
Gratuitement, il a pu l'emporter et a pu la lire.
Ce qu'il y a lu a bouleversé sa vie.
Aujourd'hui, le Shelter imprime des Bibles et des Évangiles
Et les distribue gratuitement!
ils accueillent des personnes en difficultés
Et dispensent de l'aide à ceux qui en ont besoin.
Ils enseignent la Parole lors de moment de lecture de la Bible
Ils chantent avec des inconnus qui deviennent des amis
Ils prient avec des étrangers qui deviennent leurs frères.
A cet endroit, j'ai rencontré des personnes formidables.
De tous les horizons.
Canada - États-Unis - Allemagne - Suisse - Brésil
Rachel - Anna - François - Maïa - Christian - Kévin
Noah - Jonathan - Jonas - Marcel - Joas - Dimitri

ET TANT D'AUTRES

Tant de gens, tant à partager, tant à écouter.
Je remercie ces personnes qui se reconnaitront.
Elles auront fait de ces trois jours à Eilat
Des moments de pur bonheur.

Encore désolé pour le retard.
Je n'ai pas pu consulter mes propres mails comme je l'aurais voulu!

A bientôt!

PIERRE

En photo: Noah, fils de Rachel.




lundi 21 mai 2012

Ein Gédi II






EIN GEDI.

Tantôt désert, tantôt Oasis
Ein Gédi me surprend par ses contrastes.
45°C.


dimanche 20 mai 2012

Ein Gédi.

Ca va bien, je suis arrivé à Ein Gédi.
En face de la mer morte, mais je n'ai pas encore été dans l'eau.
Demain matin, je me lèverai de bonne heure et j'irai voir les cascades, 
Les fontaines et les piscines naturelles au milieu des rochers.
Je m'y baignerai
Puis l’après midi j'irai dans l'eau.
Flotter un peu!

Shalom!

PIERRE

samedi 19 mai 2012

Des cris de joie dans Jérusalem


Depuis ma chambre d'hôtel, porte de Jaffa, à Jérusalem, 
je vois des jeunes filles qui marchent dans les rues, 
crient et chantent avec force des mélodies ravissantes!

Veuillez excuser la qualité de la vidéo...

vendredi 18 mai 2012

© Peter Guibert


Photos © Peter Guibert


Amigo mio!

*
En remontant sur le mont des oliviers
En compagnie de Joas et de Peter
Nous avons remarqué, 
broutant dans un pré séché par le vent
Un petit âne noir brayant.
Après quelques clichés lointains,
L'envie soudain me vint 
de prendre une photo en sa compagnie.
J'agitais vainement du chemin 
une petite gerbe d'herbe fraîche
Espérant attirer l'attention de l'animal
Quand Peter me fit remarquer qu'étant attaché à une corde
L'animal en question aurait bien du mal à me rejoindre...
J'ai en commun avec l'âne d'être un brin têtu.
J'ai donc marché jusqu'à lui et Joas et Peter 
ont pu prendre ces quelques clichés.